HtmlToText
bienvenue sur le blog d'arnaud noël fosso, communicant, documentaliste généraliste & veilleur stratégique. a propos du blog et de son auteur je suis, outre ces compétences, étudiant de master en communication stratégique, pour la paix, l’émergence et le développement durable. 7 février, 2013 | annonces et infos , ressources documentaires | 9 commentaires. . nouveau! nouveaux! élèves, étudiants, vous pouvez désormais à partir de ce blog télécharger vos épreuves: bepc, cap, bts, probatoire, licence, master… allez au menu de l’extrême droite (en bas) ou suivez ce lien: http://mongosukulu.com/index.php/en/telechargement mon contact: a propos du blog et de son auteur derniers commentaires advanced level commentaire sur link to download gce past papers "i wish to have advanced level geography papers for the past 10years if available...." fossoarnaud commentaire sur problèmes et défis de la jeunesse camerounaise : synthèse "tout à fait danielle ! réaction prise en compte...." fossoarnaud commentaire sur calendrier des concours 2014-2015 au cameroun "ok..." fossoarnaud commentaire sur veille et intelligence économique: quelles différences? "ok. merci de faire connaitre le blog...." articles récents discours de s.e. paul biya en réponse aux vœux de nouvel an 2019 du corps diplomatique 12 janvier, 2019 | analyses & réflexions & prises de position , annonces et infos , intelligence economique & veille informationnelle | pas encore de commentaires . tweet monsieur le doyen du corps diplomatique, qu’il me soit tout d’abord permis de vous remercier pour tous les propos aimables que vous venez de tenir à l’égard de mon pays et du peuple camerounais, ainsi qu’envers mon épouse et moi-même. mesdames et messieurs les membres du corps diplomatique, l’an dernier, dans les mêmes circonstances, je posais la question suivante : « est-il permis d’espérer que les tensions qui ont marqué ces derniers années s’atténuent et que s’ouvre dans le monde une période plus appropriée au progrès économique et social ? » j’avais alors admis qu’il était prématuré d’y répondre. force est de constater que l’instabilité qui continue de caractériser les relations internationales laisse la question pendante. certes, au proche et au moyen orient, les combats en syrie et en irak ne sont plus que sporadiques. mais le destin de la région restera sans doute incertain aussi longtemps que les deux puissances majeures de la zone ne trouveront pas de compromis viable, comme en témoigne la situation au yémen. quant au problème israélo-palestinien, il paraît « gelé » pour un temps indéterminé. on voit mal comment, dans les conditions actuelles, les grandes puissances dont l’influence et les intérêts sont prédominants et opposés dans la région, pourraient contribuer à y rétablir la stabilité. vaincu au proche-orient, l’etat islamique a activé ses cellules djihadistes au nord de l’afrique et dans la bande sahélienne. bien que tenu en échec militairement, il conserve une forte capacité de nuire à divers pays africains. le cameroun en a fait l’amère expérience dans sa lutte contre boko haram. repoussé hors de nos frontières, ce mouvement terroriste ne représente plus qu’une menace résiduelle qui nous oblige cependant à rester très vigilants. c’est pourquoi nous maintiendrons une étroite coopération avec les pays membres de la commission du bassin du lac tchad qui se sont engagés, fin novembre à ndjamena et mi-décembre à abuja, à ne pas baisser la garde. l’instabilité que j’ai mentionnée n’a pas seulement pris la forme de tensions ou de conflits armés. elle est aussi la résultante d’une remise en cause de l’équilibre réalisé après la seconde guerre mondiale et la fin de la guerre froide. l’organisation des nations unies et son conseil de sécurité en étaient les garants. au cours des dernières décennies, ce système de sécurité collective a eu le mérite d’éviter le déclenchement d’un conflit global et de permettre, après bien des péripéties, à de nombreux pays parvenus nouvellement à la souveraineté, de vivre en paix et d’engager des processus de développement. c’est dans ce contexte que la mondialisation des échanges a fini par s’accélérer. or, dans la période la plus récente, des tendances nationalistes ont ressurgi un peu partout dans le monde. elles étaient porteuses d’une double contestation : - celle du multilatéralisme, incarné par l’onu, accusé notamment de sacrifier les intérêts nationaux au bénéfice de causes prétendument « discutables », comme la lutte contre le réchauffement climatique ; - et celle aussi de la mondialisation à qui il est reproché d’avoir favorisé les délocalisations et le dumping et, par là même, d’avoir dégradé le patrimoine industriel de certains pays. comme il était prévisible, ce regain de nationalisme s’est accompagné de mesures protectionnistes, suivies de négociations ou de mesures de rétorsion. s’il est pour le moment exagéré de parler de « guerre commerciale », on peut toutefois craindre que cette tendance ne s’étende au niveau mondial. on assisterait alors à une contraction des échanges qui ne profiterait à personne, et sans doute pas aux pays en développement dont les économies sont très dépendantes de l’extérieur. la récente réunion du g20 en argentine a montré que les principales puissances économiques mondiales n’étaient pas indifférentes aux conséquences du protectionnisme. une majorité d’entre elles serait, semble-t-il, favorable à la liberté des échanges, sans que l’on puisse dire pour autant que la question est réglée. ce raidissement des relations commerciales n’a pas épargné le domaine politique. c’est ainsi que l’on a vu se tendre les rapports entre les etats-unis et la russie au sujet de la crimée et de l’ukraine, et du traité américano-soviétique de 1987 sur les forces nucléaires à portée intermédiaire que washington veut dénoncer. au sein de l’otan, la répartition des charges est aussi sujette à controverse, de même que la conception d’une défense européenne. l’union européenne n’échappe pas en effet aux pulsions nationalistes. sans parler du brexit dont les conséquences demeurent aléatoires, deux « camps » se dessinent désormais : l’un composé majoritairement des pays de l’ouest, partisans de l’intégration ; l’autre, où se regroupent les pays de l’ex-europe de l’est, plus favorables à une fédération moins contraignante. dans ces conditions, il est permis de s’interroger sur l’avenir du « rêve européen ». la zone asie-pacifique est elle-même traversée par des courants contraires. alors que les etats-unis tentent de se rapprocher de la corée du nord, ce qui est louable, mais n’est pas sans inquiéter tokyo et séoul ; de son côté, la chine s’agace de ce qu’elle considère comme une intrusion dans son environnement stratégique. au chapitre des grandes questions multilatérales, le réchauffement climatique continue de faire l’objet de vives discussions. même si une large majorité – dont fait partie le cameroun – reste fidèle aux décisions de la cop21, la mise en œuvre de l’accord de paris demeure tributaire de la mobilisation d’importantes ressources, ce qui signifie d’intenses négociations. les dernières en date, qui ont eu lieu dans le cadre de la cop24 en pologne, ont finalement abouti à un accord. le problème des migrations n’a pas non plus cessé de soulever des passions. on n’ignore pas le lien de causalité qu’il a avec l’explosion du populisme. le pacte mondial des nations unies pour des migrations sûres était porteur d’espoir. mais la négociation de marrakech a bien montré qu’il rencontrait bien des résistances et qu’il n’avait pas dissipé bien des ambiguïtés. en attendant, malgré les efforts du hcr, la situation des migrants et des réfugiés demeure tout aussi alarmante. au total, on doit bien admettre que la montée du nationalisme et du populisme a sensiblement modifié le climat des relations internationales. en europe, en amérique du nord et du sud, des partis se réclamant de ces idéologies ont accédé au pouvoir. cela ne sera pas sans con